Pourquoi et comment investir dans les parkings ?

Points clés Détails à retenir
💰 Investir dans les parkings peut être un moyen rentable et sûr de diversifier son portefeuille d’investissement.
🚗 La demande de places de parking est en constante augmentation, que ce soit pour les particuliers ou pour les entreprises.
📈 Le marché des parkings est en pleine croissance avec des rendements attractifs, surtout dans les grandes villes.
🔑 Investir dans les parkings ne nécessite pas de grandes sommes d’argent et peut être accessible à tous.
⚙️ Pour réussir son investissement, il est important de bien choisir l’emplacement du parking, de suivre les tendances du marché et d’avoir une gestion efficace.

Vous cherchez un moyen rentable et sûr de diversifier votre portefeuille d’investissement ? Pourquoi ne pas investir dans les parkings ? En effet, la demande de places de parking est en constante augmentation, que ce soit pour les particuliers à la recherche de confort et de sécurité, ou pour les entreprises souhaitant offrir un avantage à leurs employés. De plus, le marché des parkings est en pleine croissance avec des rendements attractifs, surtout dans les grandes villes. Et pourtant, investir dans les parkings ne nécessite pas forcément de grandes sommes d’argent et peut être accessible à tous. Mais pour réussir son investissement, il est important de bien choisir l’emplacement du parking, de suivre les tendances du marché et d’avoir une gestion efficace. Dans cet article, nous allons vous expliquer pourquoi

01 | Pourquoi investir dans les parkings ?

À mon sens, investir dans les parkings est un excellent moyen de se lancer dans l’immobilier locatif sans se ruiner. C’est un placement souvent sous-estimé, alors qu’il présente des avantages concrets dont peu de placements peuvent se vanter. L’un des plus évoqués est bien sûr la rentabilité : on peut atteindre sans peine des rendements entre 5 et 10 % brut, parfois plus dans les grandes villes.

C’est aussi un investissement plus simple à gérer qu’un appartement. Pas d’équipements à entretenir, peu de risques d’impayés, pas de législation complexe sur la location. Pour ceux qui souhaitent générer des revenus passifs sans trop s’impliquer, c’est l’idéal.

Et surtout, c’est un investissement accessible : dans certaines villes moyennes, vous pouvez acheter une place de parking pour 5 000 à 10 000 euros. Une somme modeste comparée à l’investissement nécessaire pour un studio.

02 | Quels types de parkings choisir ?

Il existe plusieurs formes d’investissements dans les parkings, et toutes ne se valent pas. Le choix va dépendre de votre objectif financier, de votre budget et de votre capacité à gérer l’immobilier. Vous pouvez opter pour une place de parking simple, un parking en concession (souvent dans des résidences ou des zones commerciales), ou carrément un box fermé.

J’ai personnellement investi dans un box à Bordeaux. Ce format m’a séduit parce qu’il apporte une plus-value sécuritaire pour le locataire (véhicule à l’abri des intempéries et des vols) et permet de facturer un loyer plus élevé. Autre avantage : le box peut être transformé en espace de stockage, ce qui élargit la typologie d’utilisateur.

Les parkings en copropriété demandent de lire attentivement le règlement : parfois, vous ne pouvez pas louer librement ou transformer l’espace sans accord. Les charges peuvent également impacter la rentabilité. En revanche, vous bénéficiez souvent d’un environnement propre et sécurisé, ce qui rassure les locataires.

03 | Où se trouvent les meilleures opportunités ?

Les grandes agglomérations sont sans surprise les zones les plus porteuses. Paris, Lyon, Marseille, Lille ou encore Nantes offrent une demande constante, notamment à proximité des gares, hôpitaux ou centres universitaires. Mais attention : dans les hypercentres, les prix d’achat sont très élevés, ce qui peut compresser la rentabilité.

Ce que je recommande ? Cibler les villes moyennes dynamiques, où la demande reste forte mais où le ticket d’entrée est encore raisonnable. Par exemple, à Rennes ou Angers, une place peut coûter 7 000 à 15 000 euros avec un loyer mensuel tournant autour de 50 à 80 euros.

Il faut également étudier la politique de stationnement des villes. Si la commune tend à supprimer les places de stationnement en voirie, les parkings privés prennent de la valeur. J’ai fait un bon coup à Toulouse en anticipant une réduction massive des stationnements gratuits… Mon box est aujourd’hui loué avec un rendement net de 7,8 % !

04 | Combien ça coûte, et quel rendement espérer ?

Acheter un parking peut coûter de 5 000 € à 40 000 € selon la ville et le type (place extérieure, couverte, box). À Paris, une place dans un bâtiment sécurisé peut grimper à 40-50 000 €, alors qu’à Clermont-Ferrand ou Mulhouse, on peut en trouver à moins de 8 000 €.

À ce coût d’acquisition s’ajoutent des frais annexes : notaire (environ 8 à 10 %), éventuels travaux d’aménagement, charges de copropriété (rarement au-dessus de 150 €/an) et impôts. Mais une fois ces dépenses intégrées, le rendement reste attractif.

Par exemple : une place achetée 12 000 € à Nantes, louée 70 €/mois, rapporte 840 €/an. Soit 7 % brut. En déduisant 100 € de charges, un peu d’impôt et sans vacance locative, on reste autour de 5,5 à 6 % net. Essayez de faire aussi bien avec un livret A…

05 | Fiscalité et obligations administratives

La fiscalité d’un parking locatif dépend du régime choisi. Si vous percevez moins de 15 000 € de loyers annuels, vous pouvez opter pour le micro-foncier : 30 % d’abattement automatique. Pratique et rapide. Sinon, le régime réel vous permet de déduire toutes vos charges (intérêt d’emprunt, travaux, taxe foncière…).

Il faut aussi déclarer les revenus fonciers chaque année, surveiller les hausses de taxe foncière et tenir un œil sur les évolutions fiscales locales. Il arrive que les communes revoient à la hausse les taxes sur les parkings, surtout quand elles cherchent à réduire l’usage de la voiture en centre-ville.

Mais ne vous laissez pas décourager : la fiscalité peut être optimisée avec un peu d’anticipation. Je conseille d’éplucher sa simulation avec un expert-comptable dès le début de l’investissement. Vous évitez les surprises.

06 | Étapes et conseils pour réussir votre investissement

Commencez par analyser la demande locale. Arpentez les quartiers, notez les panneaux « parking à louer », consultez les annonces. La tension locative vous renseignera immédiatement. Ne vous laissez pas séduire par un prix bas si la zone est désertée ou mal desservie.

Ensuite, assurez-vous de la rentabilité cible. Fixez-la avant même la recherche (je recommande 6 % net minimum), puis faites vos calculs. N’oubliez pas les frais cachés ! Occasionnellement, visiter de nuit offre une meilleure impression de la sécurité ambiante.

Lors de l’achat, vérifiez le règlement de copropriété (si applicable), les charges, les éventuelles servitudes d’accès et même le revêtement du sol. Un sol endommagé ou toujours humide peut rapidement entamer votre rentabilité.

Et surtout, sécurisez l’accès (bip, badge, cadenas…) et envisagez de transformer la place en espace clos si c’est permis. C’est un coût faible (souvent entre 1 000 et 3 000 €) mais qui peut augmenter le loyer jusqu’à 30 % ! Un excellent levier de valorisation.

Pourquoi et comment investir dans les parkings ?

Investir dans les parkings est une stratégie maline, rentable et accessible. Peu de gestion, un rendement solide, une fiscalité optimisable et un marché en demande constante : toutes les cases sont cochées. Il suffit de bien choisir l’emplacement, de faire ses calculs, et d’agir avec méthode. Si vous voulez commencer dans l’immobilier sans crainte, c’est le moment d’oser ce placement méconnu mais redoutablement efficace.

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planetdiag

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